18 avr. 2011

JUST JACK « And they'll just put you in the spotlight and hope that you'll do alright »


 

De son vrai nom Jack Allsopp, ce Londonien de 24 ans possède un style bien particulier, au croisement des genres. Il grandit dans le quartier de Camden, célèbre pour ses magasins de fripes et ses disquaires, mais aussi pour son milieu underground très actif. Le jeune homme abandonne rapidement ses études pour se lancer dans une carrière de DJ, puis selon la légende il décide de produire lui même son premier album à l'aide de deux magnétos. Celui-ci, intitulé The Outer Maker, sort en 2003. Just Jack intègre ensuite la maison Mercury pour sortir, en 2007, un second album, Overtones (mon préféré).

L'homme est plutôt discret, voire anodin, mais sa musique rassemble une multitude d'influences qui en font un joyeux mélange aérien et légèrement psychédélique. On retrouvera ainsi des sonorités funk, disco, hip-hop, soul, voire reggae.
Dans ses chansons, Just Jack dépeint souvent les petits tracas du quotidien qui empêchent de prendre le temps de vivre (comme dans The Day I Died) ou se moque carrément des stars et des médias (No Time ou Starz In Their Eyes), mais toujours avec intelligence.

Son dernier album All Night Cinema (que j'écoute à l'heure où je vous écris), est sorti en 2009. 




14 avr. 2011

Pochettes d'albums : Quoi ma gueule, qu'est ce qu'elle a ma gueule? (1/2)

La pochette d'un album représente la personnalité d'un disque. Elle peut confirmer son succès et marquer la mémoire collective, ou au contraire tomber aux oubliettes. Petit récapitulatif des pochettes à mon sens les plus célèbres, belles, ou marquantes.



 Mickael Jackson - Dangerous (1991)

Cette pochette mériterait un article complet vu la complexité de sa composition et le grand nombre de références présentes.
Quelques exemples: les animaux rappellent l'arche de Noé. Le chien costumé représente Napoléon lors de son sacre, tandis que le buste d'enfant mi-noir, mi-blanc aux pieds de la reine constitue une référence au tube Black & White.








Air - The Virgin Suicides (2000)

Difficile de séparer cet album du film dont il constitue la BO. 
Juste parce que la pochette est belle, et l'album excellent.










The Klaxons - Myth Of The Near Future (2007)

Une belle pochette aussi colorée et psychédélique que la musique des Klaxons.









Pink Floyd - Dark Side Of The Moon (1973)

Avec sa pochette légendaire, cet opus est le troisième album le plus vendu au Monde après Thriller de Mickael Jackson et Back In Black d'AC/DC. Réalisé par Storm Thorgerson, le triangle est placé à un endroit précis tel que l'oeil vienne directement se poser dessus. Le symbolique du prisme est celle de la lumière (référence/contradiction face au nom de l'album), mais aussi de la Sainte Trinité (trois côtés). 


 The Beatles - Abbey Road (1969)

Enfin, le célèbrissime Abbey Road des Beatles, qui a inspiré de nombreuses autres pochettes et affiches de films (comme celle de Good Morning England). A l'époque de la sortie de l'album, un étrange scandale entoure la symbolique de la pochette. En effet, plusieurs éléments permettent de penser que Paul Mc Cartney serait mort en 1966, et remplacé par un sosie sur la photo. Pour ceux que ca intérresse, Wikipedia est votre ami.


 

Et vous, quelles sont vos pochettes d'albums fétiches?

13 avr. 2011

BOARDWALK EMPIRE, La prohibition c'est canon.


Tout d'abord le trailer, et on en reparle. 




L'action se déroule à Atlantic City en 1920, année de l'institution de la Prohibition. La production, l'importation et la consommation d'alcool deviennent alors interdites aux Etats Unis, et ce jusqu'en 1933. C'est dans ce contexte que Nucky Thompson (joué par l'excellent Steve Buschemi) décide de se lancer dans le trafic d'alcool avec l'aide de son protégé, rescapé de la Seconde Guerre Mondiale, Jimmy Darmody (Michael Pitt (miam)).
Entre trafics, beuveries et petits meurtres entre amis, cette série à l'esthétique parfaite (ceux qui ont aimé Gladiator et 300 apprécieront) nous trimballe entre les riches banquets et les bas fonds d'Atlantic City.
Le mérite de la série pourrait s'expliquer par la qualité de l'équipe de création : Martin Scorcese et Mark Walbergh (How To Make In America) à la production, Terence Winter (Les Sopranos) au scénario.
Cependant ce scénario, riche en rebondissements, est également servi par une distribution exemplaire, y compris pour les rôles secondaires, ce qui donne à la série une crédibilité rare.
En conclusion, s'il y a une série à regarder en ce moment, c'est bien celle là.
En VO, cela va sans dire.

La saison 2 est actuellement en production. 

La parité, cette grosse blague.


 


IRMA « My only weapon is the song »



Arrivée en France il y a sept ans, cette jeune femme d'origine Camerounaise vit une histoire hors du commun. Issue du label MyMajorCompany, qui permet aux particuliers de promouvoir et financer, à mesure de leurs moyens, de jeunes artistes, elle connait un succès fulgurant.
Une fois ses chansons postées sur le site du label, il ne lui faut que 48 heures pour réunir les 70 000 euros nécessaires à la production de son album, tandis que la plupart mettent jusqu'à quatre mois pour réunir cette somme.
Propulsée sur le devant de la scène, elle fréquente de nombreux plateaux de télévision : Le Grand Journal (Canal +), Taratata (France 2), les Journaux Télévisés de TF1 et de France 2, …

Sa musique témoigne d'une multitude d'influences aussi bien africaines qu'européennes, et rappelle les mélodies d'Asa.
Avec sa voix hors du commun et sa simplicité, elle est un véritable bijou qui se distingue des autres artistes déjà produits par le label, et ce pour notre plus grand plaisir.

Son album Letter To The Lord est déjà dans les bacs,
retrouvez le sur MyMajorCompany.
 


12 avr. 2011

JESSIE J « Boys - you need to lick my dollar »




De son vrai nom Jessica Ellen Cornish, cette jeune Anglaise n'a pas froid aux yeux. A tout juste 23 ans, elle a déjà composé pour les plus grands, tels que Justin Timberlake, Alicia Keys, Christina Aguilera ou Rihanna.
C'est d'ailleurs pour cette dernière qu'elle avait en premier lieu écrit la chanson Do It Like A Dude (littéralement: « Fais le comme un homme »), avant de décider d'interpréter elle même ses compositions.
En novembre 2010 elle sort donc ce premier single, hymne féministe un poil vulgaire mais prometteur, qui atteint la 2ème place des charts au Royaume-Uni.
C'est grâce au morceau PriceTag, réalisé en collaboration avec B.o.B, qu'elle explose et reçoit un Brit Awards, prix largement mérité pour cette artiste à surveiller.


Son premier album, Who You Are, est sorti le 28 février 2011. 

 
La drogue c'est mal.