20 juin 2011

BRIGITTE : « Faites vous la guerre pour me faire la cour, maintenant battez-vous. »



Brigitte. De la pop légère, des voix divines et des textes drôles qui visent juste. Le duo, composé de Aurélie Maggiori et Sylvie Hoarau, s'est fait connaître avec sa reprise sensuelle de Ma Benz de NTM;  reprise d'ailleurs saluée par Joey Starr lui même.

La musique de Brigitte (référence aux icônes du même nom, Bardot, Fontaine et Lahaie) a le don de faire vibrer. Leur album « Et Vous, Tu M'aimes? », qui sort en avril 2011, nous transporte avec grâce entre ballades mélancoliques (Monsieur Je T'aime), morceaux aux allures de comptines (Coeur de Chewing Gum), et ritournelles guerrières (Battez-Vous).
Leurs clips (un peu déjantés mais magnifiques) sont l'oeuvre de Mark Maggiori, également papa des clips de Like A Hobo et I Love Your Smile de Charlie Winston.

Ici, je pense qu'il est nécessaire de préciser qu'il s'agit surtout de « musique de filles », même si les garçons peuvent également y trouver leur compte. En effet, les chansons servent une parole avant tout féminine sur des sujets comme la séduction, l'infidélité, ou le triangle amoureux. Mais attention aux clichés : je parle de parole féminine, pas de mièvrerie, de romantisme à la guimauve, ni de pathétisme superflu. La mélodie est aérienne mais le message est cash, sensuel, et carnassier. Tout ce que j'aime. 


5 juin 2011

CHINESE MAN has got the words, has got the tune, has been rehearsing under the moon



Vendredi 3 juin, 22 heures 30, Ingré. La foule se presse dans le parc du Bel Air, ça fume, ça boit, ça rigole entre les stands. Soudain, un mouvement, et tout le monde se précipite vers la grande scène. Et c'est parti pour une heure et demi d'extase.

Chinese Man. Ils sont quatre marseillais à mixer sur scène. Le collectif, créé en 2004, commence à se faire connaître du grand public en 2006 « grâce » à la marque Mercedes qui reprend leur morceau I've Got That Tune dans une publicité. Ils ont aujourd'hui à leur actif des centaines de concerts, de nombreuses têtes d'affiche de festivals, trois albums, et un public fidèle.
Les influences sont nombreuses : Hip Hop old school, Funk, Reggae, Swing ou Jazz, ils puisent notamment leur inspiration dans les BO de films et dans les chansons des 60's. Le mélange est stimulant, et l'ambiance du concert explosive.

Ca fume et ça boit toujours, ça hurle et ça danse désormais. Chaque morceau nous fait voyager vers une ambiance différente, et on suit avec plaisir ces "hommes chinois". Le remix du morceau Racing with the Sun clôt le spectacle. Mais c'est le premier rappel, reprise du Pudding à l'arsenic (du dessin animé Astérix & Cléopâtre) qui constitue l'apogée du concert.
Revenir à la réalité est alors le plus difficile.





31 mai 2011

THE HEAVY « I saw her dancing with devil, and he was wearing my shoes »

 

Ce groupe britannique hors du commun a été fondé en 1990 suite à la rencontre de Kelvin Swaby (chanteur) et Dan Taylor (guitariste). Ceux ci ont ensuite été rejoints par les autres membres : Spencer "Big Daddy Spence" Page à la basse et Chris Ellul à la batterie.
Après dix années de tournées en Angleterre, le groupe sort son premier album Great Vengeance And Furious Fire en 2007. Le second album, The House That Dirt Built sort en 2009 et confirme le succès du groupe.

Vous n'avez peut être jamais entendu parler d'eux, et pourtant, ils commencent à se faire connaître en France. Leur morceau That Kind of Man a même pendant un temps servi de musique au Grand Journal de Canal +.

The Heavy produit un son original, un mélange entre rock énergique, soul et funk. Chaque morceau est particulier et teinté d'un univers différent, mais tous sont portés par la voix si particulière de Kelvin Swaby (graou).
Ainsi, leur style est difficile à définir, aussi emprunterai-je les mots du magazine Télérama qui le définit comme un mélange entre « soul-rock-psyché, [...] passant du rock 70's le plus lourd à la soul la plus groovy infusée de sonorités funk, pop et hip-hop. Comme si Curtis Mayfield improvisait un boeuf déjanté avec Led Zeppelin, Jimi Hendrix, The Kinks, Black Sabbath, Massive Attack et The Streets ». Waou, rien que ça.

En bref, de la musique pêchue, un esprit rétro supra cool, un groupe à découvrir. 




23 mai 2011

TWIN PEAKS, le Old School déjanté : mention Très Bien.



Diffusée entre 1990 et 1991, la série est l'oeuvre de Mark Frost (scénariste des 4 fantastiques) et David Lynch (Elephant Man, Mulholland Drive),
Pour la première fois en ving ans, elle est rediffusée en France en ce moment même, sur Arte.

L'histoire rappelle quelque peu celle de Hot Fuzz et a inspiré celle de Mais qui a tué Pamela Rose?. L'action se situe dans la paisible bourgade de Twin Peaks, au nord-ouest de l'Etat de Washington. Laura Palmer, jolie jeune fille sans histoire, est retrouvée morte emballée dans du plastique. Débute alors une longue enquête, sous la direction de Dale Cooper, un agent spécial du FBI complètement barré. Et peu à peu, la petite ville tranquille nous dévoile ses mystères...
Ajoutez à cela l'univers décalé et l'humour un peu fou de David Lynch, plus la coloration volontairement 80's de la série, et vous obtenez un véritable ovni.

La plupart des acteurs ont sombré dans l'anonymat, mais on note tout de même la présence de Kyle MacLachlan dans le rôle de Dale Cooper. L'acteur est plus connu pour avoir joué Orson, le mari de Bree dans Desperate Housewives.

La série ne compte que deux saisons, et se clôt par la résolution du meurtre de Laura Palmer, ce qui provoque la frustration et la colère des fans. La chaîne ABC leur promet alors la diffusion d'une troisième saison, mais celle-ci ne sera jamais tournée. A la place, le film Twin Peaks : Fire Walk With Me sort au cinéma en 1992, et constitue une préquelle à la série.
En conclusion, Twin Peaks est à voir. Le rythme parfois un peu lent pourra en énerver certains, mais les fans de David Lynch s'y retrouveront (et en plus, pour une fois, on obtient de vraies réponses) (Lost, je te bouh).

A regarder en VO, cela va sans dire. 

Kyle MacLachlan (graou)



21 mai 2011

Récupérer de la musique à partir de Youtube.



Je sais bien, le titre n'est pas très sexy mais que voulez-vous, il fait chaud, tout le monde sue, le glamour n'est donc pas à l'ordre du jour (Poésie quand tu nous tiens).
Juste parce que j'ai la flemme d'écrire quelque chose d'un minimum constructif, mais que je tiens à garder ce blog en vie, que je suis adorable (et que j'aime faire des phrases très longues), je vous passe ce lien qui risque d'en intéresser plus d'un.


Le principe : tapez le nom d'une vidéo, retrouvez là et téléchargez le son. Ça marche avec tout, extraits de séries, chats stupides et musique (et c'est là que c'est censé vous intéresser).

Ne me remerciez pas. 

Bientôt un article sur eux :



10 mai 2011

POGO remixe le monde.



La musique électro, on aime ou on aime pas. Personnellement, je ne suis pas une grande fan du genre, en dehors des grands classiques tels que Chinese Man ou Birdy Nam Nam. Cependant, j'ai été bluffée en découvrant le travail de ce jeune génie australien (dont je ne connais pas l'âge exact mais qui a l'air vraiment très jeune sur les rares photos que l'on peut trouver).

Pogo, de son vrai nom Nick Bretke, remixe les dessins animés (mais pas seulement). Il a d'ailleurs travaillé pour le studio Disney-Pixar, ainsi que pour Showtime en revisitant Dexter.
Je m'arrête ici pour effectuer une précision : Pogo ne fait pas que remixer dans le sens où il ne reprend pas des musiques prééxistantes pour en créer de nouvelles. En réalité, il sélectionne divers sons, bruits ou notes qu'il compile pour former un morceau. Ce qui rend son travail d'autant plus impressionant, car il s'agit de créer la mélodie là où il n'en existait aucune. Chapeau bas.
Il oeuvre actuellement pour son World Project : ici, Pogo enregistre les sons de la vie quotidienne pour les mixer ensuite.


Vous pouvez retrouver tous ses morceaux sur sa chaine Youtube. Parmi tous ces trésors de créativité, vous pourrez notamment redécouvrir Alice au Pays des Merveilles, Mary Poppins ou Là-Haut.